L'aviation légère en Algérie (1945-1962)
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L'aviation légère en Algérie (1945-1962)

Après avoir connu un démarrage foudroyant puis une activité particulièrement intense de 1930 à 1939, l’aviation légère en Algérie est, en 1945, dans une situation dramatique. Pratiquement tous les avions des aéro-clubs ont disparus dans la tourmente après avoir été réquisitionnés comme «avions-estafettes» et le pays est exsangue d'avoir supporté un effort de guerre considérable.

Cependant, de nombreux éléments poussent à la reprise. Le désir de voler se manifeste plus que jamais, beaucoup de pilotes, d'hommes d'équipage et de techniciens au sol sont démobilisés mais veulent continuer l'aventure aéronautique (nombreux parmi eux ont effectué une guerre brillante dans la chasse, le bombardement ou l’observation). Les aviations alliées ont laissé derrière elles une infrastructure importante qui peut être immédiatement utilisée et les responsables et les membres des aéro-clubs veulent faire revivre leur activité d'avant-guerre.

Appuyée avec bienveillance par les pouvoirs publics, l'aviation légère revit, les vols reprennent avec du matériel nouveau : les avions d'école Stampe SV4, construits à Alger par les ateliers de l’AIA, et les avions de voyage Nord 1203 Norécrin. La mise en service d’avions provenant des surplus, comme les Fairchild 24 et les Piper Cub, facilite également la reprise. L’engouement de la population est toujours aussi grand, une vingtaine de nouveaux aéro-clubs sont créés jusque dans les plus petits villages et les avions arrivent en nombre.

En 1954, avec la découverte du pétrole, puis l’apparition de la rébellion, les aéro-clubs sont appelés à jouer un rôle social de plus en plus important en permettant des liaisons sûres et rapides dans tout le territoire. Une nouvelle génération d'avions, surtout les différents types de Jodel et les Emeraude, permet d'assurer les évacuations sanitaires, les vols urgents et les trajets à longue distance. Plus de quarante aéro-clubs fonctionnent alors, hissant de nouveau l’Algérie dans les tout premiers rangs de l’activité aéronautique mondiale, jusqu’à l’interdiction des vols en avril 1961 qui va clouer au sol et vouer à la destruction plus de 300 avions.

Suite de l'ouvrage L'aviation légère en Algérie (1909-1939), paru en 1992, ce livre, dont l'auteur a été pilote privé et pilote de l'ALAT en Algérie, rassemble plus de 750 photos et illustrations, les cartes d'une trentaine d'aérodromes et cite plus de 3 000 personnes. Il concernera toutes les personnes qui ont connu l'aviation en Algérie ou qui s'intéressent à l'histoire de l'Algérie, de ses villes, de ses villages et de ses habitants.

 

Nb de pages : 320 pages
Format : 21 x 29.7 cm
Date de parution : 2015

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46,00 € TTC
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